Établissement public, créé en 1967, le Centre cinématographique algérien est une institution administrative dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, placée sous la tutelle du ministère de la Culture et des Arts. Son directeur est nommé par décret présidentiel sur proposition du ministre de la Culture et des Arts. Le centre a été dirigé par plusieurs directeurs.
Il dispose de plusieurs salles de projection réparties sur tout le territoire national sous le nom de Cinémathèque. Le Centre cinématographique algérien abrite également des archives de films algériens, étrangers et arabes aux formats m/m 35 et m/m 16, ainsi qu’un fonds d’affiches et de livres de films (centre de documentation spécialisé sur le cinéma). Ses portes sont ouvertes aux réalisateurs, étudiants, chercheurs et professionnels du cinéma.
Les archives cinématographiques du Centre cinématographique algérien se classent au premier rang en Afrique et dans le monde arabe et au deuxième rang mondial en termes de nombre de films conservés dans ses cinq sites : les Archives de la Bibliothèque nationale, le siège de Bab El Oued, le siège de la wilaya d’Alger, la salle de cinéma de Blida et la salle de cinéma de Béjaïa. Les archives contiennent plus de 60 000 pellicules et films plastiques de tous formats (8 mm, 16 mm, 35 mm).
Plus de 30 000 longs métrages, 10 000 courts métrages et de nombreux documentaires composent les archives cinématographiques de la Bibliothèque nationale. Par ailleurs, les collections de photographies, d’affiches et de livres du Centre de documentation cinématographique de Debissi, à Alger, enrichissent et complètent ce patrimoine cinématographique, où étudiants et chercheurs trouvent tous les éléments nécessaires à la recherche et à l’avancement de leur discipline.
Le centre est membre de la Fédération internationale des archives du film (FIAF), qui restaure, collecte, préserve et protège les films.